Le flou règne dans les tarifs des soins de santé
A quelques jours à peine du Nouvel an, une grande incertitude subsiste au sujet des honoraires que pratiqueront les médecins, les dentistes et les kinésithérapeutes en 2017. Entre les associations de praticiens et les mutuelles, censées s’accorder tous les deux ans sur les tarifs en vigueur, les conflits perdurent. En cause, les lourdes mesures d’économies prises dans les soins de santé par le gouvernement Michel : pas moins de 900 millions d’euros en 2017. Vous pouvez comprendre plus de Machine à souder par points sur www.athenadental.fr
Elle est favorable au remboursement « au moins à 50 % » des soins dentaires, ophtalmologiques et auditifs. Lui, non : « ses pistes n'ont pas été validées par l'équipe de campagne ». Du coup, difficile de trouver une mesure phare chez Marine Le Pen, hormis la suppression de l'aide médicale d'Etat (AME) et la création d'une cinquième branche de la Sécurité sociale sur la dépendance. Chez Macron, deux mesures se dégagent : « Les frais d'optique, prothèses dentaires et les audioprothèses seront pris en charge à 100 % d'ici à 2022.
Pour cette raison notamment, l’Absym, le principal d’entre eux, a incité ses membres à se déconventionner pour 2017, c’est-à-dire à ne plus pratiquer les tarifs fixés dans la convention. Cette démarche individuelle pouvait se faire jusqu’au 15 décembre. On a appris lundi que 441 médecins (101 généralistes et 340 spécialistes) avaient choisi de le faire, ce qui fait monter le taux de médecins non conventionnés de 16 à 16,82 %. L’impact sera donc limité sur le coût des soins de santé.
Lorsque la loi-programme qui prévoit l’indexation partielle sera publiée au Moniteur, ce qui devrait être fait d’ici la fin de l’année, l’Absym le signifiera par recommandé au président de la médico-mut, Jo De Cock. Ce dernier ne devrait alors avoir d’autre choix que de convoquer une nouvelle médico-mut, à laquelle la ministre de la Santé Maggie De Block (Open VLD) devrait être invitée. Après cette réunion, on ne sait pas ce qui se passera. Peut-être que la ministre nous convaincra. La balle est dans le camp de Maggie De Block, qui annonce des initiatives, avec son administration, pour débloquer la situation.
