Codage des actes médicaux, le meilleur choix
Depuis le 1er juin 2014*, l’ensemble des actes des chirurgiens-dentistes (hors orthodontie) fait l’objet d’une nouvelle nomenclature permettant une prise en charge plus fine des soins dentaires et prothétiques : la CCAM (Classification Commune des Actes Médicaux) qui répertorie environ 450 codes actes purement dentaires. Le matériel dentaire est dispensable pour les dentistes, et le micromoteur dentaire est le plus important.
Tous les chirurgiens-dentistes, conventionnés ou non, doivent désormais appliquer la CCAM (classification commune des actes chirurgicaux), qui répertorie de façon exhaustive tous les gestes techniques dentaires réalisables au cabinet.
Chaque acte doit être coté selon les codes de cette nouvelle nomenclature, qu’il soit remboursé ou non. En cas de cotation erronée ou de mauvaise application, les chirurgiens-dentistes risquent de lourdes sanctions disciplinaires et financières. Mais l’introduction de ces nouveaux codes permet aussi certaines optimisations...
Afin d'accompagner la mise en œuvre de la CCAM au plus près des besoins liés à votre pratique, vous pouvez télécharger : une synthèse (PDF, 615.83 Ko) reprenant les principes du codage, de la prise en charge et de la facturation; un cahier d'exemples (PDF, 615.05 Ko) d'aide au codage pour des actes fréquemment réalisés.
Sans compter la formation indigente des personnels des caisses de Sécurité Sociale et des mutuelles qui bien souvent n’y comprennent rien et se bornent à rejeter les feuilles de soins qui reviennent dans les cabinets dentaires « pionniers », certainement ravis de défricher le terrain pour leurs confrères plus timorés. Les médecins dont on nous vante la réussite du passage en CCAM ont eu un an pour le réaliser, avec dans la plupart des spécialités quelques (dizaines de) codes à comparer avec les 650 que l’on nous a réservé.
En dehors des arrivistes professionnels, des vendeurs de formations payantes en tous genres, des éditeurs de logiciels qui vendent du rattrapage de maintenance à tout va et des Caisses et autres mutuelles qui vont pouvoir mieux fliquer l’activité quotidienne des cabinets dentaires et exploiter au mieux des adhérents de plus en plus captifs, on ne voit pas. Sinon il est à craindre que ce chaotique fiasco ne se transforme en Bérézina absolue avec les conséquences que l’on imagine sur tous les intervenants.
