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Le coût de l’assurance pour les soins dentaires fait peur

Les soins dentaires sont les actes tels que les traitements de caries, dévitalisations, extractions, détartrages, … Ils font l'objet d'une tarification fixe et sont remboursés à 70% par la Sécurité sociale, tout comme les consultations. Le chirurgien-dentiste peut toutefois pratiquer des dépassements d'honoraires, qui ne seront pas pris en charge par la Sécurité sociale. C'est le cas des praticiens dits «conventionnés à honoraires libres». Vous pouvez comprendre plus de Turbine Dentaire sur www.athenadental.fr




Des projets similaires, plus ou moins avancés, existent dans les cantons de Vaud, du Valais et de Neuchâtel. Le Grand Conseil genevois se déterminera, lui, lors de sa séance du 31 août. Les députés auront à l’esprit que l’initiative séduit largement puisqu’elle a recueilli 18 000 signatures. Ses chances de s’imposer en votation populaire sont donc réelles. Il est vrai que le premier réflexe est plutôt de se dire que c’est une bonne idée. Notamment parce que plusieurs études relèvent que de nombreux Genevois renoncent à des soins dentaires pour des raisons financières.

Le Conseil d’Etat vaudois a fait évaluer le coût qu’engendrerait une telle assurance: 300 millions de francs. Une telle étude n’existe pas pour Genève – moins peuplé que Vaud – mais on peut avancer que ce serait aux alentours de 200 millions, dont 100 millions à charge de l’Etat, a estimé le département de Mauro Poggia. Il y a en réalité un certain flou car tout dépendra de la liste des traitements qui seront remboursés. Selon les chiffres de l’Office fédéral de la statistique (OFS), chaque Suisse dépense en moyenne 43 francs par mois, ou 516 francs par an, pour soigner et entretenir ses petites quenottes.

Le taux est en effet très variable en fonction du revenu: près de 30% pour ceux qui gagnent moins de 3000 francs par mois, moins de 10% à partir de 9500 francs. En dépit de ces constats, la majorité de la commission et le Conseil d’Etat appellent à refuser l’initiative. «Les catégories les plus précarisées de la population sont exactement celles pour lesquelles des prestations spécifiques existent d’ores et déjà dans ce domaine particulier», fait valoir le Conseil d’Etat dans sa prise de position.





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